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 civilisation Hobbit

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MessageSujet: civilisation Hobbit   civilisation Hobbit Icon_minitimeLun 6 Avr - 14:10

La civilisation HOBBIT
LA VIE DU BOURG

Les hobbits sont des lève-tôt d'ordinaire, seul les rétifs ne répondent que rarement à cette habitude. Le garde, fonction toute honorifique, est le premier levé et prépare le gros matériel entreposé dans le hangar du bourgmeïster (charrues, chariots, métiers à tisser, etc...).La fonction de garde sanctifie en général une bonne connaissance de toutes les techniques utilisées, que ce soit en agriculture, tissage, poterie, maçonnerie, ébénisterie. Le garde est l'équivalent du chef de chantier, en beaucoup moins dirigiste que chez nous, il n'est que le plus qualifié, celui en qui l'on peut avoir confiance…
Le reste de la population se lève cependant avant le soleil, histoire d'avoir le temps de prendre son petit déjeuner. Repas copieux, je n'ai jamais pus, au lever, avaler le quart de toute la charcuterie qu'un hobbit normal ingurgite. Contrairement à la veillée, les hobbits ne boivent aucune goutte de l'équivalent de nos alcools au petit-déjeuner. De tout mon séjour, je n'est jamais voulu les choquer, mais croyez-moi, lorsqu'on se couche après le milieu de la nuit, et que l'on se lève avant l'aurore, et bien que je m'estime assez costaud, un petit déjeuner sans remontant est le pire des supplices.
Après avoir pris leurs outils, les hobbits sortent de chez eux et s'ensuit le rite dès palabres qui 3. lieu plusieurs fois chaque jours, discutions à qui mieux mieux, sur des sujets allant du plus futile, au plus technique, chacun essayant de faire prévaloir son point de vue, l'intérêt de son problème, 1' aspect vital et fondamental de son hobby. Personnellement, ces discutions, baragouinées dans le patois du pays, alors que je n'était pas encore réveillé, m'ont parues tout sauf utiles. Avec le recule, je vois plutôt, une grande répétition de la veillée, un affinement des arguments, une présentation des problèmes qui seront posés à la veillée.
Heureux de leurs discutions, les hobbits prennent le chemin de leur travail, et se mettent à courir partout, pour finir le plus vite: la journée n'est pas si longue, et ils vont avoir tellement d'autres choses à faire ... D' abord, il n'est pas rare que le bourgmeister passe deux ou trois fois dans la journée, accompagné de quelques Rétifs à qui il fait prendre l'air, d'où nouvelle séance de palabre; Le bourgmeister est omniprésent, quelque soit l'éloignement par rapport au bourg. Ensuite il n'est pas rare de devoir faire appel à un autre hobbit pour sa spécialité (même si ce n est pas réellement utile), d'où une petite promenade aller-retour emplis de palabres. Enfin, il y a la sacro-sainte sieste d'après repas. Le repas de midi, contrairement au petit-déjeuner, est d'une frugalité à en pleurer, composé de bouillie de céréales accompagnée d'eau. Quant à la sieste, si elle n'est pas longue, elle se fait sur place, quelles que soient les conditions. J'ai vu de mes propres yeux. Un hobbit s'allonger tranquillement sur la neige, alors que le froid me faisait mal aux mains et m'empêcher de sentir mes pieds.
Le soir, tout le monde se retrouve au bourg, confie les outils endommagés au garde, récupère ceux qu'il a réparés et se dirige vers la salle du banquet, appelée salle des trophées. La première partie est réservée aux Rétifs. Ils y racontent leurs fables abracadabrantes et reçoivent des félicitations unanimes. Le calme et la douceur de ce peuple montre ici toute sa grandeur, par l'attitude qu'ils ont vis-à-vis de ces grands enfants et grandes gueules que sont les Rétifs. Pas un ne se moque où fait preuve de peut d'attention, Tous ils écoutent avec respect et confirment l'histoire de ce Rétif qui prétend avoir volé toute la matinée autour du bourg. Il existe plusieurs types de Rétifs et tous ne racontent pas des histoires aussi farfelues. Les idiots du village sont. Rares mais très aimés. Les paresseux sont par contre mal-aimés, on met leur parole en doute, on les sermonne, Enfin les éternels innovateurs font la soudure avec la seconde moitié de la veillée. Très volontaires, rêveurs où techniciens, ils annoncent l'avenir du bourg, les travaux qui sont absolument indispensables (en général démesurés). D'une manière générale les éternels innovateurs sont rarement présents, toujours à voyager, sur la demande où non du bourgmeister, et ils sont d'autant plus écoutés que leurs arguments ne sont en général pas dépourvus d'intérêts.
Emplie d'optimisme par les rêves et projets des Rétifs, l'assemblée commence enfin son repas. Plus que copieux, largement arrosé, il prend l'allure d'une fête. Il m'est arrivé souvent de m'endormir avant l'arrivée de la pompe au miel, voir des fromages aromatisés de chèvre. Il n'y a pas de cuisinier attitré et tous participent à la préparation des plats (excepté les Rétifs qui sont en général déjà partis). Les énormes quantités de nourritures à préparer entraîne l'utilisation de technique dont les préambules existent dans les grands temples de nos contrées, bien qu'elles soient chez les hobbits plus développées: chez eux, la quantité ne sacrifie pas la qualité, ici, elle la réveille, la monte au summum de la délicatesse, tout en ouvrant tout un champs d'assaisonnement (cela ne devant pas faire oublier que les épices hobbits sont immangeables).
Repus, mais loin d'être aussi endormis que moi, les hobbits vont désormais parler de choses sérieuses. Le bourgmeister prend la parole et donne le premier axe de la discussion: travaux des champs, élevage, artisanat, échanges avec les autres bourgs, visites annoncées où à faire, grands projets des Rétifs, l'activité des Rétifs eux-mêmes, remplacement des malades, exemptions de travail, organisations des fêtes et propositions des mariages, le bourmeister devra parler de tout, proposer sa solution et recevoir l'accord de la communauté. Puis viennent les propositions personnelles, elles aussi discutées, non pas prises isolement, mais dans 1' ensemble de la politique générale du bourg. Le tout, largement arrosé de ces boissons légèrement alcoolisées mais très sucrées, à base de fruits rouges: mures, groseilles, framboises, fraises et cassis, ainsi que de petites quantités d'une boisson venant des bourgs de l'Ouest, au goût amère et à l'aspect noir peut engageant.
Lorsque toutes les discutions sont finies, l'on me réveille avec ménagement pendant que tout le monde nettoie. Tout le monde part se coucher dans la bonne humeur. Seuls des Rétifs passent, emportant des provisions, pour des voyages poétiques vers les terres inconnues, à la recherche de trophées rares, de fruits aux goûts succulents, de petits rongeurs qui viendront se blottir dans leurs bras quand, eux aussi, s'endormiront, mais sous un ciel étoilé, au creux d'un arbre, au fond d'une forêt impénétrable, entourés de monstres mortels qui n'osent pas les attaquer.

LES EVENEMENTS DE LA VIE

La vie habituelle que j'ai décrite plus haut, est loin d'être répétitive. Chaque saison a ses types de fêtes, et si celles-ci ne peuvent se dérouler, le bourgmeister se doit de se souvenir subitement d'une autre, qu'affectionnaient particulièrement ses. Aïeuls. Toute naissance est propos à repas et à longue félicitation' pour la mère., d 'autant plus .:'i1 s'agit de son premier, car la mère acquière par là même une voix prépondérante à la veillée. L'admission de l'enfant, vers l'âge de quatre ans, dans l école, n'est plutôt qu'une fête familiale: l'enfant n'avait fait qu'accompagner sa mère à son travail (à partir de l'époque où elle ne fût plus exempté). Désormais, il va fréquenter de plus en plus, un des grands bâtiments du bourg, l'école, où il va s'organiser avec les autres enfants, apprendre à parler, à écrire, puis passeront en revue toutes les bases des arts, de l'élevage à la poésie, de la cuisine à l'architecture. Vers quinze ans, en connaissance de cause, il va choisir son hobby, trouver son maître, ou choisir d'être Rétif (auquel cas, il change d'habitation pour se diriger vers la maison des Rétifs et dans certains bourgs, les familles s'astreindraient à un jeune, tout relatif pour des hobbits). Vers vingt ans, le hobbit réalise son premier chef-d'oeuvre et le présente dans la salle des trophées, sanctifiant et fêtant son entrée dans la communauté (il Pourrat, s'il le souhaite, emménager dans un logement et, poussé par la communauté, participera de plus au travail du bourg). Le mariage, et la mentalité qui s'y rattache, sont assez spéciaux. Pour les hobbits, le mariage et l'amour, sont étroitement liés à l'esprit collectif. L'attirance physique est distincte de l'amour. Le mariage n'est donc pas spécialement l'union de deux êtres attirés physiquement mais moralement, dans le sens où tous les deux sont certains que leur union sera profitable du point de vue du caractère ou des hobbys, à chacun d'eux, et à l'ensemble de la communauté.
Rien d étonnent donc, que le mariage ne soit pas l'affaire de deux individus mais que la communauté est son mot à dire. Les amoureux proposent donc leur union et celle-ci est débattue à la veillée. Lorsque le mariage est accepté les préparatifs de ce qui est une des plus grande fête hobbit s'effectuent. Les réjouissances durent une semaine, ce qui est la durée moyenne des fêtes hobbit. Enfin, un décès est ressentie comme une énorme perte par la communauté, quel que soit la vie antérieur du défunt. Les hobbits chaumeront à peu près deux jours, et ne se réuniront que pour de pâles repas où ils se remémoreront le défunt, ainsi que tous ceux dont ils se souviennent à regrets.
Les évènements individuels sont loin d'être les seuls motifs à réjouissances. Je ne citerais que quelques fêtes pittoresques et significatives. Les hobbits étant un peuple agriculteur, l'on retrouve au printemps, les fêtes relatives à l'agrandissement des troupeaux: chèvres, moutons, cabiais (grands rongeurs à la chaire succulente), basse-cour, porcs etc... En été, les récoltes sont en elle-même une fête perpétuelle. En automne, à lieu pendant un mois le rassemblement dit des feuilles. Toute la population migre vers le centre des terres hobbits pour ce qui semble être une énorme foire, un festival géant de tous les arts, une réunion politique fondamentale de tout les bourgmeister et enfin le plus grand championnat de balle, le sport hobbit par excellence. Les entraînements constituent en eux-mêmes une fête, rassemblant tout le bourg, qui conseille, désapprouve où félicitent les nombreux joueurs, et cela pendant toute une après-midi. Les règles m'ont parues assez compliquées, mais tout le monde les connaissait. Les coups sont interdits, puisque même des enfants y jouent, ainsi que des femmes. Le nombre de participants n'est pas fixé et peut varier au cours de la partie. Lorsqu'un joueur a une des balles en main, il n'a plus le droit de bouger, sauf s'il recule. Les hobbits se passent les balles en les faisant rouler par terre et rebondir sur les côtés du terrain, le but étant de passer la balle à certains joueurs, placés spécifiquement dans certaines portions du terrain.
Au retour de la fête des feuilles, le reste de l'automne est ponctué par les réjouissances concernant la récolte des fruits, la préparation en quantité monstrueuse des boissons qui s'en rapportent et les labours. En hiver, enfin, toute la communauté retrousse ses manches pour les grandes constructions de bâtiments, de ponts, de moulins, de bateaux, mais aussi, entretien de tout ce qui est déjà en place.

RELIGION ET MORALE

La religion hobbit est une adoration non démonstrative des grands phénomènes naturels, comme le soleil, la lune, les fleuves, forets et montagnes. Ils ne les vénèrent pas et ne leurs reconnaissent aucun pouvoir que nous appellerions divin. Ils ne font que les observer, les étudier, s'inquiéter lorsqu'ils ne montrent pas leurs formes normales. Lorsqu'un événement inattendu se produira à l'échelle individuelle, ils diront que c'est le hasard, que c'est comme ça et n'iront pas plus loin. Si cet événement est à l'échelle de la communauté, ils l'expliqueront ou tenteront de l'expliquer par ces forces qui les dépassent, les en tiendront responsables, mais n'essaieront pas de les apitoyer. Pour les hobbits, la communauté est aussi puissante que la plus faible de ces forces. Pour dialoguer avec ces forces obscures, c'est le travail de la communauté qui prime. Se prémunir face au danger destructeur d'une de ces forces, c'est l'avertir que la communauté a compris comment elle opérait, que la communauté sait comment la battre, bref que la communauté est devenue plus forte. Pour les hobbits, tout se résume en une guerre aveugle entre les grandes forces et les petites communautés qui, si elles comprennent comment agissent ces forces, pourront riposter et s'élever dans la hiérarchie.
Leur morale est induite par leur religion: si seul le travail de la communauté permet de lutter contre les forces, tout doit être fait pour favoriser ce travail. Quelqu'un qui désuni la communauté viole la morale. Les Rétifs en ce sens, sont rejettes, et seuls l'espérance de les voir se racheter ainsi que l'utilité spécifique (bien qu"exceptionnelle), leurs permet de vivre dans la communauté, mais â sa marge. Les paresseux quant à eux, sont littéralement exclus du bourg, vivant à part dans leur monde,
Seulement acceptés lorsqu'ils font preuve de compétence dans leur hobby. Le sexe, lui, est tabou. L'on accepte que les célibataires découvrent la vie. On tolère quelques incartades pour les couples mariés. Mais l'on réprime extrêmement violement l'infidélité, qui bafoue toute la communauté. La peine la plus sévère est le bannissement. IL n'y a pas d'exécutions ni de sévices.

by Arkis Tangart
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